— nom & prénom : kang, nom de famille basique, commun mais qui aurait pu sonner bien plus fort dans les bouches et les esprits. Si seulement... Bo Bae, prénom plus rare, moins anodin mais qu'on oublie vite— date de naissance : 1990, au printemps, sous les fleurs de cerisiers. Ça serait presque beau. — lieu de naissance : à l'aéroport de Séoul. Oui, oui. Vous avez bien lu. Sa mère avait commencé le travail au dessus de l'océan, dans un avion. Elle a quand même attendu d'arriver sur le sol coréen pour pondre son bambin. — âge : les trente ans qui l'enlacent et l'enserrent jusqu'à l'étouffement. Elle n'était pas prête. — métier : artiste ratée, athlète loupée, elle enchaîne les petits boulots sans même se battre pour les garder. — origines & nationalité : coréennes dans la majorité de ses gènes. Peut-être que ses ancêtres ont fricoté ailleurs, elle n'en sait rien. Elle ne s'y est jamais intéressée. — famille : une mère très présente. Trop. Envahissante. Critique. Protectrice. Suffocante. Personne d'autre à signaler. Il y aurait pu y avoir un bébé. Parfois elle y pense. Parfois pas du tout. — orientation sexuelle : elle ne se pose aucune question à ce sujet. Elle prend ce qui passe tant qu'on veut bien d'elle. — état civil : célibataire, elle est trom complexe pour qu'on veuille tenter de la supporter. — groupe : no more dream (je pense, vous en dites quoi vous ? )
Code:
<b>im jin ah (orange caramel;afterschool/nana)</b>— @"bpaz"
02. caracter
Arrogante. "Je suis meilleure que vous tous". Supériorité mal placée, critique facile pour cacher son manque de confiance en elle, ses complexes, sa peur du jugement. Sensible. Susceptible, ego sous dimensionné qu'elle ne sait faussement gonfler que par son attitude parfois désagréable. Elle pleure peu. Mais elle est en miette au moindre mot de travers. Sans jamais le montrer.
Autoritaire. Cette fâcheuse tendance à vouloir tout diriger, même les gens. A imposer ses idées, son point de vue, sa méthode. Donner des ordres comme un maître d'école ou un parent trop sévère. Charismatique. Pousser les gens à une certaine admiration, ou juste laisser une impression marquante par sa seule présence, par un geste, un mot. Ça lui servait beaucoup dans ses performances scéniques. On n'avait d'yeux que pour elle.
Méfiante. La confiance ne se gagne pas aisément. Il faut la travailler au corps, s'armer de patience. Elle ne croit plus en rien ni en personne. Sélective. Elle ne s'entoure que de personne qui comptent vraiment et qui méritent sa sympathie. Elle ne s'embête pas avec des gens malsains. Il y a bien assez d'elle même. Tant pis si elle est seule, souvent.
Tatillone. Vouloir que tout soit parfait, sublime. Un désir ardent de faire toujours au mieux. Perfectionnisme pousser à l'extrême. Ça peut friser l'obsession. Minutieuse. Le geste doux et précis, pour que chaque acte ne soit pas perdu et donne le résultat souhaité. Délicatesse exacerbée, dans son allure mais aussi dans ses gestes, ses intentions, ses travaux de poterie notamment.
Sarcastique. L'ironie et le fiel pour seul langage. Toujours la vanne crue et cruelle, témoin du venin qui lui coule dans les veines. Parfois même cynique par pure provocation. Ca passe ou ça casse. Vive d'esprit. Elle a la réplique facile, la réponse aisée à toute situation. Bonne en calcul en mental. Par de tergiversations. La solution est là. La logique est fluide.
citation
03. your story. your life.
—Les lumières blanches qui défilent au-dessus d'elle, la douleur qui lui vrille le bas du corps, qui part du bassin et qui se propage autour dans ses muscles crispés. Bo-Bae voudrait hurler. Le bruit tout autour d'elle, du brouhaha incessant que produisent tous ces gens qui parlent aux roulettes un peu grinçantes du brancard, la rend folle. Pourtant, elle se tait. Elle endure, fermant les yeux, maîtrisant son souffle pour surmonter la souffrance incommensurable. C’était pourtant juste quelques échauffements de dernière minute. Juste une dernière répétition de sa pirouette fouettée qui lui avait donné tant de mal, lui avait demandé tant d’effort. La faute à qui ? A quoi ? Il n’y a pas de responsable. Elle a glissé. Comme si son chausson n’avait pas reçu assez de colophane. Erreur qu’elle ne commet jamais. Mais la pression de se rapprocher du rôle d’étoile l’a peut-être poussée à l’inattention. Au manque de zele. Ca ne lui ressemble pourtant pas. Et cette odeur, comme du monoï, comme le parfum synthétique de certaines huiles de massage pour détendre les muscles. Est-ce que quelqu’un aurait pu…? Non. Du sabotage ? La paranoïa ne la mènera nulle part.
Elle l’a senti. Elle l’a senti se briser, craquer sous son poids, se fissurer contre le parquet ciré. Sa hanche. Elle se rappelle encore de l’impassibilité des autres, les réactions sans spontanéité des membres de la troupe. Hyo Rin, par exemple, qui la jalouse depuis des années mais parre de miel chacune de ses paroles. Elle l'a à peine regarder. Ou Min Ah, sa doublure qui rêve certainement de voir celle qu’elle pourrait remplacer perdre pied et qu'elle devine feindre l'inquiétude auprès des autres. Même Seul Gi, plus jeune mais tout aussi ambitieuse, dont elle se pensait proche de part leurs similitudes de caractère, n'a pas la réactivité qu'elle aurait espéré en la voyant chuter. Mais c'est elle, au moins qui contacte les urgences et envoie quelqu'un chercher le Maître de Ballet. C’est aussi la seule à finalement venir auprès de Bo-Bae pour lui tenir la main, tenter vainement de la rassurer. Mais c’est inutile. Ca ne sert à rien de lui dire que tout ira bien. Or, d’elle émane un parfum. Un parfum subtil. Juste une effluve. Du monoï. Elle est objective, perspicace. Elle n’est ni naïve, ni dupe. C’est fini. Sa carrière est finie. Terminée.
À l’instar d’une deuxième peau de tissu, elle porte encore son justaucorps parme et satiné, sur-mesure, brillant de plusieurs perles au col lorsqu'elle passe les portes du bloc opératoire. Elle a toujours adoré les costumes qui donnent vie aux personnages qu'elle interprête. Pourtant ce soir, celui-là semble l’étouffer. Mais elle ne pleure pas. Toujours pas.
Pas même lorsqu’on lui a confirmé, le lendemain de son opération, que les séquelles de sa chute sonneraient le glas de son rêve. Elle ne pleure pas. Elle ne pleure plus depuis des années. Une cigarette au bout des lèvres, assise dans un fauteuil roulant sur la terrasse d’un institut privé, elle fixe les arbres qui oscillent sous la bise glacée. Serrant autour d’elle son pull en grosses mailles de laine dans lequel se noie son corps décharné, elle tremble. Elle tremble de froid, oui. Mais elle tremble aussi d’appréhension. D’ici quelques minutes, le repas va commencer. Elle endure trois épreuves quotidienne depuis qu’elle réside ici. Petit déjeuner, déjeuner et dîner. Arriver à lâcher prise, perdre le contrôle lui semble impossible. Elle n'est que maîtrise d'elle même. Car c’est la seule question qui importe : le contrôle de son corps. Le contrôle de sa silhouette. Le contrôle de son poids. Le contrôle de sa perfection. La nourriture n’est que survie. Juste quelques calories pour éviter de s’évanouir. Et pour seule sustentation le travail, la danse. On oublie la faim. On oublie la douleur des articulations, des muscles. On oublie de penser. On oublie de rire et de pleurer. On s’oublie pour devenir, incarner des personnages, pour servir une chorégraphie, une histoire, une musique, un art noble. La danse classique. Mais on oublie jamais son but : l’excellence, la perfection. Hélas, le corps subit, endure, manque de lâcher. Il finit par manquer de tout. C’est comme ça que ses os se sont retrouvés fragilisés. Décalcification, c’est le terme qu’ils ont employé. Il lui est possible, avec un régime alimentaire sain, de palier à ce problème. Mais c'est dur. Trop dur. Elle n'y arrive pas. Manger est une épopée dont elle n'arrive pas à voir le bout. Chaque bouchée est une péripétie insurmontable. Et les sensations dans son estomac, pour la plupart psychosomatique sont une torture. Pourtant… Elle s'accroche. A-t-elle seulement d'autres options ?
Et puis, finalement, le plus important de ses soucis cette nouvelle vie qui s’annonce. Elle ne sait pas quoi faire, que devenir. Elle n’a aucun but, aucun objectif. Plus de reve. Elle ne fait que survivre à présent. Au jour le jour. Elle n’espère plus rien. Elle ne croit plus en rien. A présent tout l’agace, l’énerve, l’hérisse. Brisée, elle camoufle sa peine derrière l'amertume. Et qu'importe ce qu'on pourra bien penser d'elle. Elle ne croit plus en personne. Autant éloigner les déceptions que tout être humain incarne. Elle n'a plus confiance. En rien. En personne. Et surtout plus en elle-même.
Anecdotes i. elle a commencé la danse à l'âge de quatre ans et n'a jamais arrêté jusqu'à son accident— ii. elle est tombée enceinte à seize ans et parfois elle se demande encore si l'avortement était le bon choix. elle voulait préserver sa carrière naissante. quand on voit où elle en est aujourd'hui... elle a des regrets. — iii. elle n'a jamais été amoureuse. pas eu le temps. pas eu l'occasion. — iv. elle a mis plusieurs années à se soigner de son anorexie. parfois encore aujourd'hui il lui arrive de compter les calories même si ça n'entre plus vraiment en considération dans ce qu'elle choisit de manger. c'est plus comme un vieux réflexe qui ne la lâche pas. — v. elle fume. beaucoup. trop sûrement. — vi. elle s'est mise à la poterie depuis quelques mois. ça la détend étrangement et puis... c'est un art très sensuel au final. le contact de la glaise humide qui glisse entre ses doigts en tournant à toute vitesse... allez savoir pourquoi, ça l'emoustillerait presque. elle commence un peu à maîtriser la technique et ses vases sont presque symetriques et droits. — viii.. elle fait des cauchemars. beaucoup. des angoisses qui la prennent à la gorge en pleine lui et qui l'extirpe de son sommeil. parfois elle se sent comme bloquée, tétanisée, comme si quelqu'un était assis sur sa poitrine et compressait sa cage thoracique. jusqu'à ce qu'elle émerge totalement. le médecin a dit que c'était de la paralysie du sommeil. super.. — ix. il lui arrive de boiter, séquelles de sa blessure à la hanche. Elle a l'impression d'être une mamie dans ces moments là.
04. pseudo
— fréquence de connexion : 5/7jours. — pré-lien, inventé, scénario : inventé. — crédits : phantom ivy ; asiandits ; dysnamite — comment avez-vous connu le forum ? : grâce aux top sites, notamment Asian café. — petit mot de fin : j'aime beaucoup le fait que ce forum offre autant de liberté . c'est ultra important pour moi de me sentir libre de jouer ce que j'ai envie. Et j'apprécie aussi ce design tout doux.
Dernière édition par Kang Bo Bae le Mer 11 Nov - 7:32, édité 6 fois
Re: Black swan
Mar 10 Nov - 6:48
Kang Bo Bae
4
petit membre
Coucou Je me permets de douple poster juste pour vous dire : j'ai tout fait par téléphone (je n'ai pas d'ordi mais juste une vieille tablette pour rp), donc désolée d'avance s'il y a des bugs dans le code de la fiche. Dès que j'aurai accès à un ordinateur (notamment celui de ma coloc) je m'occupe de tout bien vérifier et réparer si nécessaire.
Re: Black swan
Mar 10 Nov - 10:03
Ko Sun
221
membre du mois ♥
Omg Nana Quel magnifique choix Bienvenue ici à toi
Re: Black swan
Mar 10 Nov - 13:45
Fawley Bae
326
dream in a dream
bienvenue à toi et courage pour le restant de ta fiche. tu as bien du courage de la faire sur téléphone
Re: Black swan
Mer 11 Nov - 6:48
Kang Bo Bae
4
petit membre
Ko Sun, merci mon chat pour ton bienvenue ET enthousiasme. Et oui, Nana, devenue trop rare sur les forums. Et pourtant, n'est elle pas de toute beauté ?
Fawley Bae, haha oui sur téléphone c'est pas évident. Mais quand on a pas le choix... Et dans un sens j'écris presque plus vite sur tel que sur ordi. C'est juste moyennement pratique merci en tout cas de ton bienvenu
) 
. c'est ultra important pour moi de me sentir libre de jouer ce que j'ai envie. Et j'apprécie aussi ce design tout doux. 
Je me permets de douple poster juste pour vous dire : j'ai tout fait par téléphone (je n'ai pas d'ordi mais juste une vieille tablette pour rp), donc désolée d'avance s'il y a des bugs dans le code de la fiche.
Quel magnifique choix 
tu as bien du courage de la faire sur téléphone 
Et oui, Nana, devenue trop rare sur les forums. Et pourtant, n'est elle pas de toute beauté ? 
merci en tout cas de ton bienvenu 
